Aujourd’hui je vais vous parler du dodo. Pas du dodo de « quand on fait dodo », mais de l’oiseau. Bon reprenons notre sérieux.
Le dronte de Maurice (c’est le nom scientifique du Dodo) était une espèce d’oiseaux de l’ordre des Columbiformes. Il appartenait à la famille des Columbidae constituée de 42 genres et 320 espèces dont les pigeons et les colombes.
J’en parle à l’imparfait car il a disparu il ya plus de 300 ans !
Le dodo pesait entre 9 et 14 kg pour un mètre de haut. Il mangeait principalement des graines et des fruits et ingurgitait des cailloux pour digérer. C’était un ratite, c’est-à-dire un oiseau qui ne vole pas comme le casoar à casque que Caribou baveux vous a présenté dans un article précédent.
Le dodo a été découvert par des navigateurs portugais qui ont atteint l’archipel des Mascareignes dans l’Océan Indien au cours du XVIe siècle. Cet archipel était alors inhabité par les humains. Le dodo était endémique de l’île Maurice située au cœur de cet archipel (on ne le trouvait que dans cette île).

L’espèce a disparu à la fin du XVIIe siècle, à peine 100 ans après sa découverte ! Les êtres humains sont responsables de l’extinction de cet animal. Ils l’ont chassé mais surtout ils ont introduit sur l’île des prédateurs qui s’en sont pris aux dodos et à leurs œufs.
Il n’existe aucun dodo naturalisé. Les musées ne possèdent que de nombreux ossements exhumés à partir de 1865 et des reconstitutions.

Le musée d’Oxford conserve une patte et une tête de dodo momifiées. Mais c’est à l’île Maurice que l’on retrouve le squelette le plus complet du dodo. Il a été découvert par Louis Etienne Thirioux (naturaliste curieux) à la Mare-aux-songes : « La Mare-aux-songes [est] le gisement principal de restes de dodos sur l’île Maurice. C’est une zone humide, où le dodo a sûrement vécu longtemps, avant d’être exterminé au XVIIe siècle, à cause de l’appétit des Européens, mais aussi de l’introduction d’espèces exogènes : le rat, le chat et le cochon. Avant eux, cette espèce, proche parent du pigeon, n’avait jamais connu d’autres prédateurs et ne possédait aucun moyen de défense », explique Guillaume Baron, responsable des collections du muséum de La Rochelle.

Ce squelette est exposé aux côtés des vestiges osseux et des dessins du dodo au Musée de l’histoire naturelle à Port-Louis.
Crow
SOURCES :
Wikipédia / « Quelques nouvelles du dodo » par Éric Poindron extrait de son site CURIOSA & CÆTERA / » Le dodo de l’île Maurice »
14 kg, ça commence à faire un beau pigeon… attention à toi Black Poulet, un sérieux concurrent dans le genre oiseaux bizarres…
Plus sérieusement, je m’aperçois que je ne savais rien de ces bestiaux… Merci pour toutes ces infos sur le dodo !
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On cite les meilleurs à ce que je vois !
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