Le Kamasutra des animaux

Comment peuvent-ils bien faire ? Enfin non, mais vous voyez quoi ?…  mais si, comme papa et maman et tout ça…. Vous voyez hein et ben quel est le modus operandi des hérissons ? Quelle est la taille d’un pénis de baleine ? Est-ce que les animaux tombent amoureux ? Aujourd’hui je vais pour votre plus grand bonheur vous donner 10 informations surprenantes sur l’épique vie sexuelle des animaux.

1- Un pénis de baleine mesure à peu près 2-3 mètres … Bah, tu sais Bobby il n’y a pas de quoi être jaloux parce que proportionnellement à sa taille la baleine en a en fait une  petite … genre 10-12 cm.

2- Ce n’est pas le chimpanzé ou l’éléphant qui ont les plus gros testicules par rapport à leur poids mais un petit oiseau, le mérion superbe qui a des « boulettes » qui pèsent le quart de son poids total. En gros ça correspondrait à des testicules de 20 kilos pour un homme de 80 kilos.

3- On est aujourd’hui à peu près sûr que tous les animaux (même les poules, si, si) peuvent tomber amoureux ; enfin du moins qu’ils ont aussi des préférences.

4 – On pourrait s’imaginer que les hérissons ont quelques difficultés pour s’accoupler. Heureusement ils bénéficient de plusieurs avantages : tout d’abord le pénis du mâle est d’une longueur suffisante à ses besoins et il est situé au niveau du nombril. De plus la femelle, si elle est consentante, relève les pics du bas de son dos libérant ainsi le passage.

5 – Vous connaissez sûrement les jeux de tirs en ligne comme Call of Duty ou Fortnite, et bien la limace de mer Chromodris reticula s’imagine apparemment y jouer : au lieu de s’approcher de la femelle pour la féconder elle éjecte carrément son attribut viril en direction de sa dulcinée. Mais aucun problème : un nouveau « joystick » lui repousse en 24 heures.

6- Restons dans les drôles de sexes avec les pycnogonides qui sont des cousins marins tout en pattes des araignées. Leur corps est tellement réduit que leurs organes sexuels sont situés sur leurs pattes ; ils ont donc au total huit sexes !

Dans le même registre, voici le ver solitaire de la baleine qui possède 630 000 sexes répartis sur les 40 mètres de son corps sachant qu’en plus il est hermaphrodite (des deux sexes à la fois) !

7- On se parfume aussi chez les animaux pour séduire. Enfin, façon de parler… En période de rut, les lièvres urinent sur leurs dulcinées avec une précision remarquable, les éléphants produisent jusqu’à 400 litres d’urine quotidiennement et les chevaux urinent consciencieusement sur la totalité de leur territoire.

De même, de nombreux animaux produisent des phéromones (ce sont des signaux olfactifs perceptibles par les animaux) qui servent à signaler leur disponibilité sexuelle ou à attirer de potentiels partenaires.

Bobby : « Tu sais Kimberley c’est pour ça que je ne me lave plus héroïquement depuis plusieurs mois…

Kimberley : Han mais c’est so dégeu quoi ! »

8- Dans la production de spermatozoïdes et d’ovaires, l’humain obtient des performances assez moyennes comparées à celles des animaux. Ainsi, le verrat est capable d’en produire plusieurs milliards à la fois contre 150 millions pour l’humain. Le champion en la matière est néanmoins le roitelet (un minuscule oiseau) qui en produit près de 8 milliards d’un seul coup. Chez les dames, une femme ne produit qu’environ 300 ovocytes dans toute une vie alors que la femelle du poisson lune en produit environ 300 millions dans l’année !!

 

9- Il est presque impossible de différencier la femelle hyène du mâle car la femelle aussi a un « pénis ». C’est en réalité le clitoris des femelles des hyènes tachetées qui est déguisé en un phallus de 20 cm… Le problème c’est que les hyènes tachetées se reproduisent et accouchent aussi par leur «phallus» parce que leur vagin est fermé…

 

10- Chez les animaux, il est possible de se reproduire tout seul : c’est la parthénogenèse. Ainsi en 2017 une femelle requin-zèbre a accouché de trois magnifiques bébés requin. Ce phénomène quoique assez rare a déjà été observé plusieurs fois en captivité et dans des endroits sans mâles. En effet la parthénogenèse consiste pour des femelles isolées de mâles, à se reproduire en créant des « clones » d’elles-mêmes. On peut donc se demander pourquoi cette méthode n’est pas utilisée partout, les mâles étant si lourds avec leurs techniques de dragues dépassées, leur humour nul et leur absolu inutilité ? Et bien car cela n’enrichit pas le patrimoine génétique de l’enfant et le rend plus vulnérable aux maladies.

 

Caribou baveux.

Sources :

 – Comme des bêtes – Les animaux au lit, Caroline Lepage, Les Éditions de l’Opportun, janvier 2019

– Histoires de mammifères, Réflexions sur la biologie évolutive des mammifères

– Futura sciences.