Cette grenouille aux couleurs étonnantes vit en Amérique du Sud, et plus précisément dans la Cordillère des Andes, au Pérou. Elle apprécie tout particulièrement les cours d’eau et les forêts humides d’altitude.
En tant qu’amphibien, elle se reproduit dans l’eau et pond environ 300 œufs par portée. Elle nourrit ses têtards avec d’autres œufs, non fécondés cette fois-ci. La grenouille Arlequin mesure entre 3,5 et 5,8cm. Elle ne possède pas de tympans, son corps est recouvert de verrues et seules ses pattes arrière sont palmées.
Et la couleur dans tout ça ?
Cette grenouille est l’opposée de beaucoup de ses semblables puisqu’au lieu de se camoufler et de se fondre dans son habitat, celle-ci attire l’œil du fait de ses couleurs exotiques. C’est en fait une stratégie qui consiste à avertir ses prédateurs avec pour message « Un conseil, ne me touche pas si tu ne veux pas avoir d’ennuis ! » car le corps de cette demoiselle est enduit d’un poison plutôt…costaud.
Espèce en danger…en voie de résurrection
La grenouille Arlequin a failli disparaître à cause des produits nocifs déversés dans les cours d’eau où elle vit ainsi que des changements climatiques qui favorisent le développement d’un champignon redoutable qui s’incruste sur sa peau et qui finit par causer sa mort par asphyxie.
Rassurez-vous, la grenouille Arlequin, semble être tirée d’affaire… pour le moment. Après la disparition d’un grand nombre d’amphibiens (car oui, le champignon frappait la quasi-totalité des espèces amphibiennes), les scientifiques ont en effet récemment observé une remontée importante de population, expliquée par le développement de nouvelles défenses immunitaires sur la peau de ces grenouilles.
Sources : zlechien, univers des animaux et Le Monde
La Mine Affûtée
LE BLOG DE FRAGO 
Comme j’aimerais moi aussi savoir adapter mon système immunitaire face à des dangers… mais si je peux éviter les verrues, ça m’arrangerait !
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