« Ce n’est pas français !!!
– Quoi donc Jean Eudes ?
– Le titre de ton article, ce n’est pas français.
– Tu ne vas pas me couper la parole dès le début !
– Bonté divine, mais le français c’est essentiel !
– Bon, si tu veux… Donc, dans cet épisode, je vais vous expliquer l’intelligence du myxomycète.
Métamorphose de Badahamia foliicola :
– Voyons Catus Lupus un peu de sérieux. Déjà que cet être unicellulaire et gluant n’a pas d’encéphale, il serait potentiellement intelligent ? C’est illusoire !
– Et bien oui. Les chercheurs en étudient surtout un, celui que l’on appelle « Blob » ou scientifiquement, physarum polycephalum. Sous la forme de plasmode, il est capable de transmettre à un autre plasmode son « savoir ». Par exemple, un plasmode qui ne supporte pas le sel, et finit par le tolérer, peut en trois heures transmettre ce savoir à un autre plasmode.
– Il n’est pas si intelligent que cela…
– Oh si Jean-Eudes, il est même capable de trouver de la nourriture dans un labyrinthe, en passant par le plus court chemin. Il sait trouver parmi différentes nourritures celle qui est la plus adaptée à ses besoins. Il peut être coupé en deux et former deux myxomycètes. Il est capable d’atteindre des tailles colossales.
Métamorphose d’Arcyria stipata :
En fonction de leurs origines, les « blob » n’ont pas les mêmes comportements. Par exemple : le blob Japonais est plus rapide, l’australien est plus lent mais plus précis, et l’américain est plus…vorace. Il peut repérer où il est passé car il laisse derrière lui une trace de mucus.

Bon, pour tout mettre au clair je vous conseille de regarder cette vidéo :
– Oui, je vais en avoir besoin. Mais merci quand même Catus Lupus.
Catus Lupus
Photographie d’entête : Collembole
Toutes les photographies de myxomycètes sont publiées avec l’aimable autorisation de leur auteur, Anne-Marie Rantet-Poux.
Décidément ces bidules sont fascinants !
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