Meurtre à minuit

«L’espèce de chose qui se trouvait il y a quelques minutes au-dessus de ma tête était tombée du plafond et se prélassait devant moi. Je pus le voir distinctement quand il s’est approché de moi et me dit « Ne va pas dans l’armoire ! »

Mais la porte de l’armoire s’ouvrit à ces mots, une lumière m’éblouit et je m’évanouis. Je me réveillai sur un lit dans une petite pièce sombre.

Lorsque que je fus rétabli, je pus commencer les cours. J’étais le plus jeune de la classe, ils me méprisaient tous, jusqu’au jour où nous avons eu un travail en groupe. Si je me souviens bien c’était pour l’examen de passage au niveau supérieur que seulement trente pour cent d’étudiants avait réussi depuis quatre ans. Tout le monde avait arrêté de me dénigrer ; le but de cet exercice était d’utiliser la technique ancestrale de sa famille pour récupérer un drapeau à trois kilomètres du point de départ. Nous avions le droit de tout faire pour récupérer le drapeau, sauf tuer nos adversaires. Moi, n’ayant pas d’ancêtre qui avait travaillé dans cette profession, je dus me créer une technique, la technique de l’armoire qui consiste à enfermer son ennemi dans un espace qui diffère de la réalité pour le faire disparaître.