Le projet handisport aura réuni en deux mardis, les 5 et 12 décembre, plus de 200 élèves. Le comité handisport du Tarn et Garonne a animé des ateliers à destination de toutes les classes de 6e et de la 5eF, la classe d’Abigaëlle, élève en fauteuil qui a souhaité organiser une première sensibilisation à destination de sa classe de sixième l’an dernier.
Gilles Tournier, Torc et Yan Lafon ont animé l’atelier discussion. Ils y ont raconté leurs histoires, accident et rééducation, et ont parlé de la place du sport dans leur vie. Frédéric Virol, le président du comité handisport Tarn et Garonne et président de la FNATH (association des accidentés de la vie) animait un atelier basket fauteuil. Jean Yves Ducos, habitant de Nègrepelisse et joueur de rugby fauteuil depuis plus de 15 ans, et Christophe Corompt, membre de l’équipe de France de rugby fauteuil, proposaient une initiation à ce sport.










Enfin, Mégane et Patrice animaient un atelier Torball, sport adapté au handicap auditif que les 6C ont testé : «on avait les yeux bandés, 4 joueurs sont assis en position d’attente sur un tapis dans chaque camp, et le but est de faire rouler la balle de l’autre côté de la ligne arrière du terrain adverse, équipée d’un grelot. La balle est aussi équipée de grelots pour la repérer. Il y a deux ramasseurs de balle sur les côtés. Le but était de nous montrer comment les aveugles se repèrent. Il faut être très concentré et bien écouter. Comme on n’a pas l’habitude, on a trouvé cela très difficile.»
Les deux sports précédents leur ont semblé plus accessibles : « au basket fauteuil, les règles sont les mêmes que celles du basket, mais on est assis sur un fauteuil roulant. On s’est bien amusés. »
Le coup de cœur des 6C est allé au rugby fauteuil : «Les adultes se rentrent dedans violemment, comme au rugby sans fauteuil. Et on peut arracher les scratchs que les autres joueurs ont sur les épaules pour marquer des points. On l’a vu dans le documentaire que nous avions regardé pour préparer les rencontres, Comme des phénix, l’esprit paralympique, de Ian Bonhôte et Peter Ettedgui. »
« Évidemment on n’a pas fait cela, on devait juste bloquer les autres mais ce n’est pas paisible pour autant : on avait le droit de se tamponner un peu (mais pas par derrière) et surtout c’est très fatigant de faire tourner les roues pour se déplacer assez vite pour échapper aux autres! »
Lucile Gracia, professeur d’EPS, les élèves de 6C et Sonia Richasse.
Photographies de Mmes Gracia et Richasse





