Et me revoilà de retour au Blog après plusieurs mois d’absence ! Allez, je l’avais promis dans mon deuxième article, je vais vous parler aujourd’hui du comte Dracula.
D’abord, pour ceux qui auraient vécu dans une grotte pendant le dernier siècle et demi, sachez que Dracula est un vampire habitant un château dans le col de Bârgău (Borgo en français) situé en Roumanie.
« Mais enfin, tu dis n’importe quoi, il n’y a aucun château à cet endroit !
– Oui, tu as raison Jean-Eudes, le château de Dracula est un château fictif même si le château de Bran en Transylvanie correspond à la description qu’en fait Bram Stoker dans son roman, Dracula. »
Castle Dracula, illustration anonyme d’une édition américaine du roman (vers 1910)
Dans ce roman écrit en 1897, Dracula y est décrit comme ayant des cheveux blancs se colorant progressivement à mesure que le comte rajeunit en buvant le sang de ses victimes. Il a des sourcils épais qui se rejoignent au-dessus de son nez aquilin, des canines pointues et développées, des paumes de mains velues et une mauvaise odeur se dégage de lui.
Le nom du comte vient du surnom de deux voïvodes (= titre de noblesse slave et roumain) Vlad III Tepes (l’empaleur en français) et son père Vlad II Dracul. Google traduit son surnom par « Le Dragon », mais il signifie en réalité « Le Diable ». D’ailleurs, un des autres surnoms de Vlad III est « Draculea » qui signifie « Le fils du Diable » (plutôt logique quand on y réfléchit).
L’histoire du célèbre vampire a été adaptée dans de nombreux films. Pour ma part je n’en ai vu aucun, le roman me suffit. Alors, dans cette période proche d’Halloween si vous voulez vous faire peur, n’hésitez pas : courez le lire !
Blaze
Image d’entête : Le comte-vampire Dracula se déplaçant à la manière d’un lézard le long du mur de son château. Illustration de couverture d’Edgar Alfred Holloway pour la treizième édition du roman de Bram Stoker (Londres, William Rider & Fils, 1919).
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